NETTOYAGE AUX ABRASIFS ET PEINTURAGE DU PONT JACQUES-CARTIER, UN BILAN APRÈS 15 ANNÉES DE TRAVAUX ET PLUS DE 40 M$ D’INVESTISSEMENTS

Ouvert à la circulation en 1930, le pont Jacques-Cartier traverse le fleuve Saint-Laurent entre l’ÎIe de Montréal et la Ville de Longueuil sur la Rive-Sud. Le pont Jacques-Cartier est plus qu’un simple moyen de transport; le pont possède une valeur patrimoniale importante pour les Montréalais et sa silhouette fait partie intégrante de l’image de Montréal. La superstructure de ce pont est constituée principalement d’une charpente en acier. L’ouvrage comporte cinq voies de circulation sur une longueur de plus de 2,7 km. La circulation annuelle sur ce pont est évaluée à environ 43 millions de passages, le classant ainsi parmi les ponts les plus achalandés au Canada et parmi les ponts les plus achalandés en Amérique du Nord au niveau de sa densité de circulation par voie. Les effets combinés de son âge, de l’utilisation intensive des sels de déglaçage depuis les années ‘60 et d’un système de drainage mal adapté aux conditions d’exposition de l’ouvrage, ont mené la Société, Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée, à entreprendre vers la fin des années ‘80, un programme exhaustif visant le nettoyage et le peinturage de l’ensemble de la structure métallique du pont. Le système de peinture retenu est un système moderne et performant à trois (3) couches, constitué de zinc-galvanique, de résine-époxydique et d’uréthane. Ayant une superficie totale d’acier à peinturer de plus de 400 000 m2 , l’investissement de 48M$ (en dollars CDN 2003) requis pour réaliser un cycle complet d’entretien du système de peinture représente l’un des plus importants programmes de peinture jamais entrepris sur un pont au Canada. Cette communication décrit, dans ses grandes lignes, le programme de nettoyage et peinturage entrepris sur cet ouvrage. La communication décrit notamment le type de système de peinture retenu et les exigences techniques pour la mise en place d’un système de peinture offrant une protection de grande durabilité dans le contexte d’un climat difficile et en présence de conditions d’exposition sévères. Les difficultés techniques reliées aux opérations de nettoyage et de peinturage de même qu’aux activités visant l’installation des dispositifs d’accès, les enceintes et les systèmes de ventilation, la préparation des surfaces et le confinement des résidus de décapage, ainsi que les travaux d’application du système de peinture sont également discutés. Cette communication présente de plus les mesures imposées par le donneur d’ouvrage afin d’assurer en tout temps la protection de l’environnement et de la santé des ouvriers travaillant dans ce domaine d’activité particulièrement difficile et exigeant. Des données sur les différentes interventions en matière de peinturage et de nettoyage effectuées sur ce pont depuis son inauguration, ainsi qu’un bilan à l’égard de la performance du système moderne mis en place il y a 15 ans sur les premières travées peinturées en 1989 sont également présentés. Finalement, un résumé de l’historique des coûts associés au programme de nettoyage et de peinturage en termes de dollars par m2 de surface d’acier traitée, évalués à partir de 27 contrats distincts réalisés sur ce pont depuis 1989 est fourni. Ces données peuvent être particulièrement