Nous vous présentons Robin Taylor : profil d’une bénévole de l'ATC

Cet article fait partie d'une série dʼarticles dressant le profil de bénévoles de lʼATC. En savoir plus sur la structure du bénévolat de lʼATC, le rôle des bénévoles et les avantages du bénévolat.

Nous vous présentons Robin Taylor – une bénévole de l’ATC et une spécialiste de l’évaluation environnementale dans le secteur des transports.

ATC : Parlez-nous de vous!

RET : Je suis née et j’ai grandi en Ontario, j’ai déménagé en Colombie-Britannique après mes études de premier cycle pour suivre ma passion pour les mammifères marins et je ne suis jamais repartie. Après une maîtrise en gestion des ressources naturelles, je me suis spécialisée en évaluation environnementale, particulièrement dans le domaine des transports. Grâce à mon travail et à ma contribution à l’ATC, j’ai eu la chance de passer du temps dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et de me retrouver dans des endroits extraordinaires. En raison de la COVID-19 et du travail acharné de mon mari, Ford, je peux maintenant travailler à distance depuis Mudge Island, une petite communauté près de Nanaimo, en Colombie-Britannique.

Je suis une naturaliste passionnée qui est en quête d’un apprentissage d’une vie sur les oiseaux, les champignons, les baleines et tout ce qui existe.

Un fait amusant à mon sujet : une baleine grise m’a déjà emmenée faire un tour sur son dos. De plus, comme certains de mes collègues de l’ATC le savent peut-être, en raison de ma petite taille, je préfère ne pas utiliser mon autre nom de femme mariée, Precious, en tant que professionnelle.

ATC : Qu'est-ce qui vous a amené à faire carrière dans le secteur des transports?

RT : Une merveilleuse expérience de mentorat et les encouragements de mes collègues m’ont amenée dans le monde des transports. À partir de là, ce sont les défis uniques et multidisciplinaires de chaque projet qui m’ont permis de rester engagée et intéressée en tant qu’experte-conseil après plus de 30 ans d’expérience dans le secteur des transports. Chez Hemmera, je suis actuellement responsable de l’environnement dans le cadre de plusieurs grands projets de transport, y compris la reconstruction de l’autoroute 1, le SkyTrain et une télécabine (oui, c’est exact). Dans ce rôle, j’aime particulièrement servir de mentor aux cadres intermédiaires et supérieurs, fournir une approche d’équipe pour la résolution de problèmes et fournir des conseils stratégiques aux clients sur les aspects environnementaux de la planification, de l’approvisionnement et des activités de construction.

ATC : De quelle réalisation professionnelle êtes-vous la plus fière?

RT : Les projets d’amélioration de l’habitat associés au projet d’amélioration de Port Mann et de la route 1 sont probablement la réalisation la plus satisfaisante à mes yeux. Deux de ces projets d’amélioration étaient les plus importants du genre jamais entrepris par le ministère des Transports et de l’Infrastructure de la Colombie-Britannique puisqu’ils comprenaient la création de plus de 6,5 km de canaux. En 2012, notre équipe a remporté le Prix de réalisation environnementale de l’ATC pour l’un d’entre eux, un projet réalisé au parc régional Colony Farm dans la région métropolitaine de Vancouver. J’étais responsable de l’environnement pour la planification, la construction et la surveillance de la rentabilité, un processus global de dix ans! Ce projet d’amélioration a surmonté de nombreuses préoccupations manifestées au départ par le public et les intervenants pour que, finalement, notre travail obtienne un soutien indéfectible grâce aux approches hautement collaboratives de conception et de construction mises en œuvre avec la collaboration des intervenants et des Premières Nations.  

ATC : Racontez-nous votre expérience en tant que bénévole de l’ATC.

RT : Mon premier contact avec l’ATC s’est produit au congrès de 2012 de l’ATC à Fredericton, lorsque notre projet a remporté le Prix de réalisation environnementale de l’ATC. Par la suite, j’ai été conquise et je suis rapidement devenue présidente du Conseil de l’environnement. Je suis reconnaissante que Hatch et Hemmera aient appuyé ma participation continue à l’ATC. J’ai continué à présider des séances aux congrès, à participer au Conseil de l’environnement et des changements climatiques (CECC) et à ses comités, à soutenir des projets bénévoles et à contribuer à la conception de projets à financement groupé sur une base continue depuis 2012.

ATC : En quoi le bénévolat au sein de l’ATC vous a-t-il aidée?

RT : Comme plusieurs de mes collègues de l’ATC, je suis heureuse que l’ATC mette l’accent sur l’élaboration de pratiques de gestion environnementale et la résolution des défis en matière de réglementation et de mise en œuvre, le tout éclairé par une expérience pratique. Le CECC offre aux membres des occasions incroyables, non seulement en matière de réseautage, mais également par la création de liens d’amitié durables. Ces relations solides font en sorte qu’il nous est facile de décrocher le téléphone ou d’envoyer un courriel aux autres membres du CECC pour discuter de problèmes et d’idées, même en dehors des réunions officielles de l’ATC. La participation à la planification des congrès et des réunions m’a permis d’approfondir certains sujets et d’étendre mes ailes de leadership, des compétences que je partage ensuite avec mes collègues de Hemmera.

ATC : Parlez-nous d’un enjeu que vous aimeriez aider à résoudre.

RT : Les routes ont malheureusement été des vecteurs importants d’espèces envahissantes et, par conséquent, les gestionnaires des terres de transport jouent un rôle important pour la gestion de ces menaces à la biodiversité et aux infrastructures routières. En plus du récent document d’orientation de l’ATC sur l’écologie routière, l’élaboration d’un projet bénévole sur la gestion des espèces envahissantes axé spécifiquement sur les gestionnaires des terres de transport a été un projet bénévole auquel j’ai eu le privilège de participer.

ATC : Quels conseils donneriez-vous à une personne qui débute dans le secteur des transports?

RT : Suivez votre passion, soyez ouvert au mentorat, acquérez de l’expérience en construction sur le terrain et profitez pleinement de la route qui vous conduit vers la découverte de solutions (pardonnez le jeu de mots).