Nous vous présentons Ethan Askey : profil d’un bénévole de l’ATC

Mardi, 7 Septembre, 2021

Cet article fait partie d'une série dʼarticles dressant le profil de bénévoles de lʼATC. En savoir plus sur la structure du bénévolat de lʼATC, le rôle des bénévoles et les avantages du bénévolat.

Nous vous présentons Ethan Askey, bénévole de l'ATC et gestionnaire responsable de la conformité à la réglementation environnementale et de la performance en matière de durabilité du service des transports de Calgary.


ATC : Parlez-nous de vous!

EA : Je suis né et j’ai grandi dans la région de Kootenay, en Colombie-Britannique. J’ai passé du temps dans presque toutes les provinces et tous les territoires (sauf au Nunavut), y compris un bref séjour à Toronto, où j'ai fait mes études de premier cycle. Cependant, ce sont la côte et les montagnes Rocheuses de la Colombie-Britannique ainsi que l’Alberta au cours des 11 dernières années que j’ai choisies pour ma vie familiale et ma carrière.

Je suis un passionné de plein air, qui aime courir les rivières, escalader les montagnes et faire du ski.

Petite anecdote, comme le savent certains de mes collègues de l'ATC, j'ai eu le grand plaisir de jouer de la musique traditionnelle et du blues partout au Canada, sur des scènes et dans des studios. Dans les pays étrangers, j'ai découvert que la musique est un excellent langage pour franchir les barrières.

ATC : Qu'est-ce qui vous a amené à faire carrière dans le secteur des transports ?

EA : J'occupe actuellement le poste de gestionnaire responsable de la conformité à la réglementation environnementale et de la performance en matière de durabilité du service des transports de Calgary, qui compte plus de 4 000 employés. Mon équipe et moi-même soutenons toutes les activités d'investissement et d'exploitation tout au long du cycle de vie de la planification, du développement, de la mise hors service, de l'entretien et de l'exploitation des infrastructures de transport pédestre et sur roues, des ponts, des routes, des emprises, des bus, du métro léger et des installations connexes pour notre ville de 1,3 million d'habitants.

Ce que j'apprécie le plus dans ce travail est l'aspect multidisciplinaire et la collaboration, dans la mesure où il fait intervenir l'ingénierie, l'écologie, la gestion de l'énergie, la gestion des ressources en eau et d'autres disciplines. Au cours de mes 30 années de carrière, principalement dans le secteur privé, j'ai eu l'occasion d'acquérir une expérience vaste et approfondie que j'ai pu appliquer à ce poste. Au début de ma carrière, la majeure partie de mon travail dans l'ouest du Canada était axée sur le développement des ressources naturelles et, graduellement, j'ai commencé à appliquer ma formation et mon expérience en gestion de l'environnement au développement des infrastructures, en particulier dans le domaine des transports.

ATC : De quelle réalisation professionnelle êtes-vous le plus fier?

EA : Le projet d'amélioration de l'autoroute Sea-to-Sky, qui prévoit des travaux d’amélioration de 1,5 milliard de dollars de l'autoroute 99 entre Vancouver Ouest et Whistler, a probablement été le projet le plus gratifiant. Mon rôle initial de spécialiste technique responsable de l'évaluation environnementale s'est transformé en un rôle de supervision de l'approvisionnement, puis de l'exécution du projet en vertu d'une méthode de livraison Conception-Construction-Financement-Exploitation (CCFE) sur plusieurs années.

Une partie de mon rôle consistait à déterminer toutes les principales utilisations des terres à des fins récréatives et à élaborer des stratégies d'atténuation et des engagements de projet pour minimiser leur perte ou la perturbation de l'accès, et ce, à un endroit où les valeurs récréatives sont spectaculairement élevées : des rochers d'escalade sportive de classe mondiale à proximité de l'autoroute, des points de départ de sentiers et des points d'accès clés, des parcs provinciaux populaires, des points de vue panoramiques, etc. Le projet a été reconnu par l'ATC pour ses avantages pour l'environnement et la collectivité, et il a permis aux résidents et aux visiteurs du monde entier de vivre une expérience de voyage plus sûre et de meilleure qualité (et d'accéder à l'aventure).

ATC : Racontez-nous votre expérience en tant que bénévole de l’ATC.

EA : Le projet Sea to Sky a été mon premier contact avec l'ATC, car ce projet avait remporté un prix de réalisation environnementale en 2008. Quelques années plus tard, après m'être joint à la Ville de Calgary en environnement des transports, j'ai commencé à participer aux travaux du Conseil de l'environnement et des comités de l'ATC. Après quelques années de participation, j'ai ensuite assumé des rôles de direction au sein des comités et maintenant (après 8 ans d'activité), je me prépare au poste de président du Conseil de l'environnement et des changements climatiques.

La pratique de la gestion environnementale dans le contexte spécifique du développement et de l'exploitation des infrastructures de transport est un domaine relativement spécialisé, qui présente une variété intéressante de défis et de possibilités. Ce que j'apprécie vraiment dans l'ATC, c'est l'accent que nous mettons sur l'élaboration et le partage de pratiques de gestion bénéfiques, fondées sur l'expérience pratique acquise et appliquée dans différents contextes d'un bout à l'autre du pays.

ATC : En quoi le bénévolat au sein de l’ATC vous a-t-il aidé ?

EA : La participation à l'ATC a élargi ma perspective sur les systèmes de transport au Canada et m'a permis de ne pas avoir à « réinventer la roue » dans mon propre travail. Nous tirons parti des contributions de nos membres pour réaliser un gain collectif, où la somme est supérieure à ses parties. Par conséquent, les Canadiens bénéficient d'une infrastructure bien conçue et gérée de façon durable. De mon point de vue, c'est ce qu'il y a de mieux dans le fait d'être bénévole à l'ATC. De plus, le fait d'être un membre bénévole actif de direction m'a aidé à perfectionner davantage certaines compétences en leadership.

ATC : Parlez-nous d'un enjeu que vous aimeriez aider à résoudre ?

EA : Les routes ont un potentiel sous-exploité; elles pourraient fournir un éventail de services et d'avantages environnementaux, notamment un habitat pour les pollinisateurs. Nous travaillons de plus en plus activement à des projets pilotes, à l'échange d'informations et (grâce au financement groupé des membres de l'ATC) à l'avancement de l'art et de la science de l’écologie routière, non seulement pour réaliser des économies de coûts opérationnels lorsque cela est possible, mais aussi pour changer la proposition de valeur qui nous permettra de faire les choses différemment sur nos emprises routières afin d’en tirer un avantage environnemental et communautaire accru.

ATC : Quels conseils donneriez-vous à une personne qui débute dans le secteur des transports ?

EA : D'après mon expérience, il est important d'avoir un ensemble de compétences spécialisées bien définies, mais on peut également être un généraliste compétent ou travailler efficacement au sein d'équipes pluridisciplinaires. Je pense qu'il est important d'être curieux et créatif, d'établir des liens entre les différents domaines d'étude et de pratique, et de faire bon usage de l'univers de données qui, plus que jamais, est à notre disponibilité.

 


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