Nous vous présentons Raheem Dilgir : profil d’un bénévole de l’ATC

Mercredi, 14 Avril, 2021

Cet article fait partie d'une série dʼarticles dressant le profil de bénévoles de lʼATC. En savoir plus sur la structure du bénévolat de lʼATC, le rôle des bénévoles et les avantages du bénévolat.

Nous vous présentons Raheem Dilgir - un bénévole de l'ATC et un professionnel de la sécurité routière qui travaille dans le domaine de la sécurité routière et de l'ingénierie des transports depuis 26 ans et qui travaille actuellement chez TransSafe Consulting Ltd. Nous avons interviewé Raheem sur son expérience en tant que bénévole de l'ATC et sur son travail dans le secteur des transports.


ATC : Parlez-nous de vous!

RD: Je suis un professionnel de la sécurité routière. Je travaille dans le domaine de la sécurité routière et de l'ingénierie des transports depuis 26 ans, dont les 10 dernières années au sein de ma société TranSafe Consulting Ltd. Sur le plan personnel, je suis un musulman ismaélien, né au Kenya, mes ancêtres sont indiens, et le français est ma deuxième langue. Alors oui, on peut dire que mon histoire est celle du Canada!

J'ai passé la plus grande partie de ma vie dans différentes parties de la région métropolitaine de Vancouver, mais j'ai vécu à Calgary pendant une décennie - y compris pendant les années du boom économique. C'était une époque très intéressante, et je considère toujours Calgary comme ma « deuxième maison ». Ma femme Shelina est originaire d'Edmonton et est une fan inconditionnelle des Oilers, ce qui donne lieu à des discussions animées sur le sport au sein de la famille Dilgir!

Une grande partie de ma vie tourne également autour de la musique. Je viens d'une famille de musiciens, alors depuis mon plus jeune âge, je joue du piano/clavier, je chante et j'écris des chansons. J'ai donné des concerts très intéressants au fil des ans, des concerts hebdomadaires dans des restaurants et à des mariages en passant par des festivals internationaux, jusqu'à partager la scène avec des stars de Bollywood en 2015!

ATC : Qu'est-ce qui vous a amené à faire carrière dans le secteur des transports ?

RD: Dans le cadre du programme de génie civil de l'UBC, j'ai trouvé que les cours de génie des transports étaient les plus intéressants et les plus pertinents, et j'ai fini par être recruté par Hamilton Associates, la société où mon professeur de génie des transports était directeur. J'y ai occupé différentes fonctions pendant 15 ans et j'ai fait deux brefs passages dans le secteur public avant de fonder TranSafe pour aider les organismes du secteur public à élaborer et à mettre en œuvre des plans et des programmes de sécurité routière. J'ai eu la chance de travailler dans tout le Canada ainsi qu'en Nouvelle-Zélande, en Inde, au Belize, en Afrique du Nord et aux États-Unis.

ATC : De quelle réalisation professionnelle êtes-vous le plus fier?

RD: Quand j'y repense, je suis surtout fier d'avoir géré le projet Safe Journeys to School pour la ville de St. Albert en 2014 C'était gratifiant de voir une communauté se rassembler autour de la question de la sécurité routière. À titre bénévole, je suis surtout fier d'avoir supervisé l'élaboration de la trousse d'outils de sécurité routière communautaire de la Colombie-Britannique, ce qui représentait un effort véritablement multidisciplinaire. Ce projet a d’ailleurs remporté le prix Mavis Johnson pour le projet de sécurité routière de l'année en 2017 du CITE de la C.-B.

ATC : Racontez-nous votre expérience en tant que bénévole de l’ATC.

RD: J'ai découvert l'ATC lorsque mon superviseur m'a demandé de faire une présentation au congrès de l'ATC en 2001 à Edmonton. Je me souviens encore à quel point j'étais nerveux lorsque je répondais aux questions de l'auditoire! J'ai commencé à participer aux travaux du Comité de la sécurité routière peu après et j'ai servi d'agent de liaison pour divers autres comités. Depuis, j'ai eu la chance de gérer ou de participer à un certain nombre de projets de l'ATC, dont la sixième édition du MCSR, qui devrait être publiée sous peu! J'occupe actuellement le poste de coprésident inaugural du Sous-comité Vision Zéro et des systèmes sûrs. C'est passionnant de contribuer à la mise en œuvre d’un nouveau paradigme en ce qui concerne la façon dont la sécurité routière est priorisée dans le réseau de transport.

ATC : En quoi le bénévolat au sein de l’ATC vous a-t-il aidé ?

RD: J’ai toujours été honoré de faire du bénévolat à l'ATC en raison de la longue histoire et de la crédibilité de l'organisme, et cela a toujours été agréable grâce aux personnes formidables avec lesquelles j'ai travaillé. L'un des aspects les plus intéressants du bénévolat au sein de l'ATC est de constater que nous sommes parfois amenés à prendre des décisions qui peuvent avoir un impact réel sur la vie des gens. Il est également agréable de voir des gens se réunir pour partager des histoires et des points de vue dont nous pouvons tous apprendre.

ATC : Parlez-nous d'un enjeu que vous aimeriez aider à résoudre ?

RD: Un des défis que je tente de relever consiste à aider les ingénieurs à penser moins à l'ingénierie et plus à la planification et aux politiques! Cela peut sembler exagéré, mais je crois sincèrement que cela nous aidera à créer des systèmes de transport plus sûrs et, en fin de compte, à avoir un impact plus important sur l'aménagement des villes dans lesquelles nous vivons et travaillons.

ATC : Quels conseils donneriez-vous à une personne qui débute dans le secteur des transports ?

RD: Je lui suggérerais de faire du bénévolat auprès de l'ATC ou d'autres associations pour l’aider à développer ses compétences en matière de réseautage et à mieux comprendre la situation globale et les problèmes communs auxquels nous sommes confrontés dans notre grand pays.

Je l’encouragerais également à tenter différentes expériences, par exemple, travailler dans différents secteurs des transports jusqu'à ce qu’elle trouve le secteur qui la passionne le plus. Il faut travailler dans le secteur public et le secteur privé, travailler à l'international (une fois que nous y serons autorisés), assister à des conférences et à des séminaires en ligne et chercher à obtenir une certification professionnelle dans la discipline de notre choix.

 


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