Nous vous présentons Kenedee Ludwar : profil d’une bénévole de l’ATC

Mercredi, 10 Mars, 2021

Cet article fait partie d'une série dʼarticles dressant le profil de bénévoles de lʼATC. En savoir plus sur la structure du bénévolat de lʼATC, le rôle des bénévoles et les avantages du bénévolat.

Nous vous présentons Kenedee Ludwar – une bénévole de l’ATC qui travaille au ministère des Transports et de l'Infrastructure de la Colombie-Britannique. Nous avons interrogé Kenedee sur son expérience en tant que bénévole de l’ATC et sur son travail dans le secteur des transports.

ATC : Parlez-nous de vous!

KL : J'ai grandi dans une petite communauté de la Saskatchewan avant de me rendre à Vancouver pour étudier les sciences appliquées à l'Université de la Colombie-Britannique. Pendant mes études, j'ai eu la chance de travailler pour une administration municipale, puis dans le secteur privé. Cette expérience m'a permis de découvrir une nouvelle passion pour la fonction publique et de contribuer à certains changements au sein de ma communauté. C'est pourquoi, lorsque j'ai eu l'occasion de me joindre au programme d’ingénieur en formation (EIT) du ministère des Transports et de l'Infrastructure de la Colombie-Britannique, j'ai profité de cette occasion et je n'ai jamais regardé en arrière. Dans le cadre de ce programme, j'ai pu découvrir différents domaines de l'ingénierie, de l’exploitation à la planification en passant par la politique, dans toute la province. Ma dernière affectation au sein du programme EIT était dans la section de l'ingénierie de la circulation et je me suis découvert une passion. Je me suis autoproclamée la « nerd » des feux de circulation et j'aime toujours observer le comportement des gens aux carrefours.

Tout au long de ma carrière, j'ai travaillé comme ingénieure de la circulation et comme responsable des techniques de la circulation et de la conception des routes. Maintenant, je suis directrice des systèmes de transport et de l'ingénierie de la sécurité routière et j'aime absolument ce que je fais, tous les jours. 

En dehors du travail, j'aime faire du camping et passer du temps au lac avec mon mari, Shawn, et mes deux enfants, Alex (6 ans) et Mathias (9 ans).

FAIT AMUSANT SUR KENEDEE :

En famille, nous aimons voyager et explorer la Colombie-Britannique. Pour que les longs trajets en voiture restent intéressants, nous jouons à un jeu de devinettes sur les panneaux de signalisation. Mes enfants ont commencé à identifier les panneaux de signalisation par leur numéro. Je les prépare tôt à une éventuelle carrière dans les transports.

ATC : Qu'est-ce qui vous a amené à faire carrière dans le secteur des transports?

KL : Quelques années avant de devenir directrice des systèmes de transport et de l'ingénierie de la sécurité routière, j'étudiais les sciences appliquées à l'Université de la Colombie-Britannique. J'avais l'intention de devenir ingénieure en structures, mais après avoir suivi un cours de troisième année d'ingénierie des transports, j'ai eu l'idée de faire carrière dans le domaine des transports. J'ai été intriguée par le caractère unique de ce domaine où il faut aussi tenir compte des éléments humains, qui peuvent parfois être imprévisibles.

ATC : De quelle réalisation professionnelle êtes-vous la plus fière?

KL : Je suis extrêmement fière de travailler dans un environnement où mes collègues et moi-même sommes toujours à la recherche de moyens de faire progresser notre réseau de transport et nos initiatives en matière de sécurité. C'est une période vraiment passionnante pour le secteur des transports, car la technologie et les moyens de transport évoluent constamment. Récemment, j'ai participé au dernier projet de système de limite de vitesse variable qui non seulement ralentit la circulation en fonction des conditions météorologiques, mais réduit aussi la vitesse avant les embouteillages.

ATC : Racontez-nous votre expérience en tant que bénévole de l’ATC.

KL : Ma première expérience avec l’ATC a été en tant que bénévole au congrès de Vancouver en 2009 où j'ai eu la chance d'agir comme hôte d’une salle de conférence et d'écouter de nombreuses séances auxquelles participaient des experts de l'industrie et du monde universitaire. En 2016, j’ai vraiment commencé à contribuer aux travaux de l’ATC lorsque notre directeur exécutif des services d'ingénierie, Ed Miska, m'a confié le poste de représentante de la Colombie-Britannique au sein du Comité des techniques et de la gestion de la circulation. Pendant cette période, j'ai participé à des projets bénévoles et à financement groupé, notamment la mise à jour courante du Manuel canadien de la signalisation routière (MCSR), et j'ai eu l'honneur d'être la vice-présidente et maintenant la présidente du nouveau Groupe de travail sur les véhicules connectés et automatisés.

ATC : En quoi le bénévolat au sein de l’ATC vous a-t-il aidée?

KL : Le meilleur aspect de la participation aux travaux de l’ATC est que les bénévoles peuvent nouer des liens avec d'autres personnes dans tout le pays. Chaque fois que je suis confrontée à un défi dans mon travail, je sais que je dispose d'un réseau d'amis et de collègues vers lesquels je peux me tourner pour obtenir de l'aide et du soutien. L’ATC m'a offert un réseau extraordinaire dont je peux faire partie.

ATC : Parlez-nous d'un enjeu que vous aimeriez aider à résoudre.  

KL : La technologie est en constante évolution, et elle a un impact énorme sur l'industrie du transport. Je veux contribuer à l'intégration de manière rentable des nouvelles technologies qui amélioreront davantage la sécurité de tous les usagers sur nos routes.

ATC : Quels conseils donneriez-vous à une personne qui débute dans le secteur des transports?

KL : C'est certainement un cliché, mais cela demeure tout de même vrai. Mon conseil à toute personne qui débute dans une carrière, y compris dans le domaine des transports, est de trouver quelque chose qui la passionne. Vous n'aurez jamais l'impression de travailler si vous faites quelque chose que vous aimez.

 


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