Nous vous présentons Elizabeth Pugh : profil d’une bénévole de l’ATC

Mardi, 16 Février, 2021

Cet article fait partie d'une série dʼarticles dressant le profil de bénévoles de lʼATC. En savoir plus sur la structure du bénévolat de lʼATC, le rôle des bénévoles et les avantages du bénévolat.

Nous vous présentons Elizabeth Pugh - une bénévole de l'ATC qui travaille au ministère des Transports et du Renouvellement de l’infrastructure de la Nouvelle-Écosse. Nous avons interviewé Elizabeth au sujet de son expérience en tant que bénévole de l’ATC et de son travail dans le secteur des transports.

ATC: Parlez-nous de vous!

EP : Je suis née à Belfast, en Irlande du Nord, et j'ai immigré au Nouveau-Brunswick à l'âge de quatre ans. J'ai grandi à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, et j'ai fréquenté l'Université du Nouveau-Brunswick (UNB) pour obtenir mon diplôme de premier cycle en génie civil, ainsi que ma maîtrise en ingénierie des transports. J'habite maintenant à Halifax et je travaille pour le ministère des Transports et du Renouvellement de l’infrastructure de la Nouvelle-Écosse. Je suis mariée à un homme formidable, Dave, et j'ai deux filles extraordinaires qui sont toutes deux à l’école secondaire. Lorsque je ne conduis pas les filles à leurs activités, je fais de la marche, de la randonnée en nature, du vélo, de la natation, de la lecture ou je prends des photos.

ATC : Qu'est-ce qui vous a amené à faire carrière dans le secteur des transports?

EP : Lorsque j'ai obtenu mon diplôme d'ingénieure civile, j'ai suivi des cours d'urbanisme et d'ingénierie de la circulation et j'ai adoré ce domaine de pratique générale. J'ai vraiment aimé faire ma maîtrise en ingénierie des transports, en apprendre sur tous les modes et sur la logistique des transports, mais j'étais (et je suis toujours) plus fascinée par les déplacements des gens et par ce qui rend les espaces dans lesquels ils se déplacent plus accueillants. J'ai commencé ma carrière en planification des routes, puis j'ai fait des études d'impact sur l'environnement et d'autres travaux sur les routes et l’environnement pendant de nombreuses années. Cependant, je n'ai jamais perdu mon intérêt pour les déplacements des personnes et j'ai eu la chance d'obtenir un poste au sein du Ministère dans le cadre duquel je facilite les déplacements des personnes de manière écologique. Une combinaison parfaite!

ATC : De quelle réalisation professionnelle êtes-vous la plus fière?

EP : Je pense que ce dont je suis la plus fière, ce sont les liens et les relations que j'ai établis avec d'autres ministères, des communautés, des ONG et au sein de mon ministère dans le cadre de mes récentes tâches dans le secteur des transports actifs. Cela m'a permis d'aider les communautés et d'autres groupes à communiquer avec le Ministère, de les aider à comprendre nos processus, nos limites, tout en essayant de les aider autant que nous le pouvons.

ATC : Racontez-nous votre expérience en tant que bénévole de l’ATC.

EP : J'ai commencé à faire du bénévolat pour l’ATC au Conseil de l'environnement lorsque j'occupais un poste précédent à mon ministère. Lorsque j'ai entrepris mes fonctions actuelles, je voulais continuer à contribuer et le Comité permanent du transport durable (maintenant le Comité de la gestion de la mobilité) me semblait le mieux adapté.  Heureusement, mon nouveau directeur a soutenu mon engagement continu au sein de l’ATC. Je suis devenue l'une des membres du Comité au sein du Sous-comité conjoint des transports actifs, qui venait alors d'être créé (aujourd'hui le Comité intégré des transports actifs) et dont je suis maintenant la vice-présidente. Je siège également au Conseil de la mobilité (anciennement le Conseil du transport urbain). J'ai participé à divers projets de bénévolat au fil des ans.

ATC : En quoi le bénévolat au sein de l’ATC vous a-t-il aidée?

EP : Le meilleur aspect du bénévolat à l’ATC est, de loin, les contacts et les liens que j'ai établis avec des professionnels du transport dans tout le pays. Je suis dans une position unique en Nouvelle-Écosse puisque très peu de pairs exécutent des tâches liées au TA dans le contexte provincial. Il est donc inestimable pour moi d’être en contact avec des gens dont je peux apprendre et avec qui je peux partager des idées. Il est également agréable de participer à des projets qui ne sont pas directement applicables à mon travail, ou d'en être informée.

ATC : Parlez-nous d'un enjeu que vous aimeriez aider à résoudre?

EP : Je ne suis pas certaine que ce soit un défi à « résoudre », mais je souhaiterais défendre le concept selon lequel les routes provinciales qui traversent des communautés rurales ne doivent pas être réservées aux voitures et peuvent servir un objectif plus large. Je veux contribuer au remplacement du modèle basé sur le véhicule pour un modèle qui reconnaît la grande diversité des modes et des utilisateurs, tout en assurant bien sûr la sécurité et le confort de chacun. Il n’est pas facile de trouver un compromis technique et un juste équilibre dynamique entre la mobilité et l'aménagement de l'espace communautaire! 

ATC : Quels conseils donneriez-vous à une personne qui débute dans le secteur des transports?

EP : Trouvez quelque chose qui vous intéresse et lancez-vous dans ce domaine! Il y a tellement de différents aspects liés aux transports qu'il y a une place pour chacun. Des domaines portent sur les détails, d’autres sur la vision d'ensemble. Certains portent sur la logistique mondiale, d’autres sur la création d'un parc. N'ayez pas peur de vous lancer dans un domaine qui vous passionne. Et bien sûr, en contribuant aux travaux d’une association comme l’ATC ou l'ITE (ou bien d'autres), vous découvrirez des aspects du domaine que vous ne connaissez peut-être pas et vous établirez des liens qui vous aideront à trouver un domaine qui vous convient.

 


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