Système innovateur de gestion des eaux de ruissellement de l’axe routier 73/175 secteur Stoneham-Tewkesbury (Québec)

Le projet de réfection des 174 km de l’axe routier 73/175 reliant la ville de Québec à la ville de Saguenay est un des plus vastes projets routiers des années 2000 dont les coûts sont de l’ordre de 1 milliard de dollars. Dans sa partie nord, la route à quatre voies divisées traverse de part en part la réserve faunique des Laurentides (km 84 au km 227) et dans sa partie sud, la ville de Stoneham-Tewkesbury (km 54 au km 84) (FIG. 1). Cet immense chantier de génie civil a nécessité de nombreuses innovations pour assurer la protection des écosystèmes touchés. Il a fallu, entre autres, aménager plusieurs passages pour la grande faune (6) et plus de 67 km de clôture pour la grande faune, 33 passages pour la petite faune combinés avec de la clôture pour cette dernière, des aménagements de très nombreuses structures de franchissement des ponceaux pour les poissons et un important programme de compensation des pertes d’habitats du poisson. De plus, ce projet a été chapeauté par un vaste programme de surveillance environnementale de chantiers qui depuis, est devenu la référence en ce domaine au Québec. Dans la partie sud du projet, secteur Stoneham-Tewkesbury, un autre enjeu important a dû faire l’objet de mesures innovatrices, soit la protection de la source d’approvisionnement d’eau potable de la ville de Québec qui compte plus de 200 000 personnes. En effet, le tracé de la route traverse le bassin versant (km 60 au km 75) (FIG. 2) de la rivière des Hurons, principale charge du lac Saint-Charles, source d’eau potable. Sachant que toutes les fournitures de produits pétroliers du Saguenay – Lac-Saint-Jean, région qui compte plus de 300 000 personnes passe par l’axe routier 73/175 de même qu’un grand nombre de produits chimiques et que ce dernier lien routier est le seul de niveau autoroutier, le risque de déversement accidentel est important. Ce risque est d’autant plus réel qu’un déversement a déjà eu lieu en janvier 2010, ce qui a impliqué des coûts de plusieurs millions de dollars de décontamination sans parler de la destruction d’un habitat du poisson de grande valeur (FIG. 3). Cette problématique est accentuée par la nature du bassin versant en question qui est très pentu et a un écoulement de type torrentiel et que la route longe les deux plus importants tributaires du lac SaintCharles (FIG 4).

Titre de la séance

CANDIDATURES AU PRIX DE RÉALISATION ENVIRONNEMENTALE DE 2013 DE L’ATC

Organisateurs

Conseil de l'environnement

Year

2013

Format

Paper

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