Une mobilisation efficace des Autochtones assurant l’avancement des grands projets d’infrastructure

Vendredi, 9 Décembre, 2022

Article vedette d’un commanditaire de l’ATC

Par Jennifer Ashawasegai-Pereira, conseillère en réconciliation autochtone, AECOM

De solides relations avec les Autochtones sont comme une chanson pour un projet. Ces relations doivent commencer tôt dans le processus de développement pour être couronnées de succès. Les agents de liaison et les spécialistes de l’engagement des Autochtones jouent également un rôle clé dans l’établissement de relations avec les communautés autochtones. Il s’agit, en partie, d’éléments importants pour parvenir à la réconciliation au Canada.

Chez AECOM, nous nous sommes engagés sur la voie de la réconciliation et de l’engagement significatif des Autochtones dans le cadre de projets. Nous sommes fiers d’être un membre du Conseil canadien pour l’entreprise autochtone (CCEA) et nous investissons dans son programme de relations progressistes avec les Autochtones (RPA). Nous avons mis sur pied un groupe de travail sur les RPA qui, de concert avec notre équipe des ressources humaines, a élaboré une politique nationale sur les Autochtones afin de promouvoir une approche nationale d’interaction avec les communautés autochtones. Cette politique encourage également la participation des Autochtones à toutes nos opérations et appuie les exigences liées à un niveau accru d’engagement des Autochtones.

Engagement efficace au travail

Notre équipe des transports a réalisé de nombreux projets partout au pays avec une forte participation autochtone. Le projet de train léger sur rail de la ligne Edmonton Valley (TLR d’Edmonton) en Alberta est un exemple d’excellente communication et d’engagement avec les communautés autochtones. En tant qu’ingénieur du promoteur du projet, AECOM a mis sur pied et dirigé l’équipe qui a élaboré tous les documents de conception et d’approvisionnement de référence pour ce système de TLR de 13 km dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé. Le nouveau réseau au niveau de la rue est adapté aux villes et offre pour la première fois un transport en commun vers le sud-est d’Edmonton.  

Marcel Pelletier, vice-président des relations avec les Autochtones chez AECOM, était le conseiller autochtone pour ce projet transformationnel. M. Pelletier (de la Nation anichinabée) a reconnu que la participation des Autochtones des 31 nations touchées était très importante pour le projet en raison de son emplacement dans le cadre du Traité no 6. « Il était impératif que nous communiquions les progrès réalisés dans le cadre du projet tout au long du processus, principalement parce que la transparence était un élément important de la réussite du projet, mais surtout, parce que la réconciliation était vitale », a déclaré M. Pelletier. « Cela faisait partie de l’engagement de la Ville d’Edmonton envers la réconciliation et de l’engagement d’AECOM à travailler avec les communautés autochtones. » En plus du plan de participation autochtone, notre équipe était complétée par quatre employés autochtones.

Marcel Pelletier, vice-président des relations avec les Autochtones, purifiant des pelles avant la cérémonie d’inauguration des travaux du TLR de la ligne Edmonton Valley Jennifer Ashawasegei-Pereira (à l’extrême droite) sur le chantier du projet éolien de Henvey Inlet

Comme preuve supplémentaire de notre engagement envers la réconciliation, AECOM a mis en œuvre un plan canadien d’engagement socioéconomique et de réconciliation en 2020. En tant qu’entreprise citoyenne, nous nous sommes engagés à faire notre part en ce qui concerne l’appel à l’action 92, Les entreprises et la réconciliation, des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation (CVR). Le plan comprend quatre piliers de la mobilisation des Autochtones :

  • des relations positives à long terme avec les collectivités et les entreprises autochtones;
  • un engagement significatif et soutenu avec les communautés autochtones;
  • le développement stratégique et durable de la capacité des entrepreneurs autochtones; et
  • l’inclusion dans la main-d’œuvre soutenue par la formation et le perfectionnement professionnel.

Ces piliers faisaient naturellement partie du projet TLR d’Edmonton, et une cérémonie traditionnelle à laquelle ont assisté des dignitaires de tous les ordres de gouvernement a eu lieu avant l’inauguration des travaux. Le maire d’Edmonton, Amerjeet Sohi, le ministre des Transports de l’Alberta, Rajan Sawhney, et son homologue fédéral, le ministre du Tourisme, Randy Boissonnault, ont tous participé à la cérémonie, qui comprenait le mot d’ouverture de M. Pelletier et de l’aîné de la Nation crie d’Enoch, Walter White, membre renommé et respecté du Traité no 6.

Nyden IronNighttraveller (Nation crie), spécialiste de l’engagement des Autochtones à AECOM, a aidé à coordonner un programme de surveillance pour 17 communautés des Premières Nations visées par le Traité no 6 et touchées par le TRL d’Edmonton. Bien que 31 Premières Nations aient participé au projet, seulement 17 d’entre elles ont choisi de participer au programme de surveillance assurant le traitement approprié sur le plan culturel des découvertes archéologiques. D’août 2021 à février 2022, les collectivités ont été invitées à envoyer jusqu’à quatre participants pour des rotations d’une semaine afin de surveiller les activités de construction.

« Un engagement significatif et un suivi efficace ont assuré le respect des protocoles culturels », a déclaré Iron Nighttraveller. « Nous avons eu un incident qui a mis en œuvre notre plan d’intervention et les procédures connexes lorsque des restes ont été trouvés sur place. Même s’il s’agissait de restes de cerfs, ce fut un excellent exercice pendant lequel les procédures appropriées ont été exécutées, et un aîné de la communauté était sur place pour fournir des conseils au besoin. » Iron Nighttraveller a ajouté que les surveillants communautaires sont impatients de participer aux futures rotations dans le cadre du projet.

Dans l’Est, en Ontario, AECOM a assuré l’administration des contrats pour la construction d’un grand tronçon de route dans la province. L’élargissement à quatre voies de près de 15 kilomètres de la route 69 dans le cadre du Traité Robinson Huron a été réalisé sur le territoire traditionnel de la Première Nation de Henvey Inlet (PNHI). Il s’agit d’un projet quinquennal qui a débuté à l’été 2016. En plus des possibilités de sous-traitance, la participation des Autochtones à ce projet comprenait l’embauche d’un agent de liaison communautaire des Premières Nations ainsi que l’embauche, la formation et le mentorat de trois Anishinabek locaux en voie d’obtenir leur permis d’inspecteur routier junior.

En tant qu’agent de liaison communautaire d’AECOM avec les Premières Nations pour le projet, j’ai veillé à ce que les préoccupations de la PNHI soient prises en compte et à ce que les voies de communication entre l’équipe du projet et la communauté restent ouvertes. L’une de leurs principales préoccupations concernait le dynamitage près de la communauté. Même si cela respectait la loi provinciale, le dynamitage n’était pas acceptable pour la collectivité. Pour atténuer les effets, deux moniteurs de dynamitage ont été installés dans la collectivité et un autre a été installé sur le chantier pour enregistrer et signaler les explosions. Les horaires ont également été affichés dans les aires publiques et des bulletins de mise à jour sur la construction ont été fournis pour informer les résidents de la collectivité de toutes les activités de dynamitage.

Apprendre, travailler et vivre. Ensemble.

Parmi nos nombreuses initiatives au Canada, nous sommes très fiers du programme des nouveaux diplômés autochtones en herbe d’AECOM. Axé sur le mentorat, l’expérience et l’inspiration, le programme est conçu pour aider les jeunes à atteindre leur plein potentiel grâce à un soutien et à des conseils personnels et professionnels. Les étudiants sont identifiés et suivis en fonction de leur intérêt dans les domaines de l’ingénierie, des sciences, des affaires, du développement économique et de l’environnement – tous des domaines professionnels généraux d’AECOM et des éléments clés de la réussite de nos projets. À la fin du programme, nos nouveaux étudiants diplômés deviennent des intendants pour les jeunes et d’autres membres de la communauté intéressés par notre expérience de diplômés autochtones en herbe et voulant faire carrière dans notre industrie.

Notre approche d’engagement dirigé par des Autochtones ne se limite pas au Canada. En tant qu’entreprise mondiale, AECOM reconnaît et respecte les droits des peuples autochtones tels que définis dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, leur lien unique avec la terre et l’eau et le rôle que joue la réconciliation dans l’établissement de relations solides dans le monde entier.

Apprenez-en davantage sur notre approche de relations avec les Autochtones.

Merci à AECOM d’être un commanditaire de l’ATC. Pour en savoir plus sur l’entreprise, consultez son profil de commanditaire ou le site Web aecom.com/ca.

 


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