Programme de vélo-partage de Hamilton : Prix de réalisation en transports urbains durables

Lundi, 25 Juillet, 2016

Le programme de vélo-partage de Hamilton recevra le Prix de réalisation en transports urbains durables de 2016 de l’Association des transports du Canada (ATC) au congrès de septembre à Toronto.

Ce prix reconnaît les contributions exemplaires au développement et à l’amélioration des transports urbains durables, ainsi que la transférabilité à d’autres collectivités.

Avec plus de 11 000 usagers uniques répartis dans une zone de service de 35 kilomètres carrés, 750 vélos et 115 stations, le programme de vélo-partage de Hamilton dessert une multitude de destinations et de quartiers, y compris des secteurs à faible revenu nécessitant des options de transport supplémentaires.

Peter Topalovic, gestionnaire de projet, Programmes de mobilité durable, et gestionnaire de programme, Programme de vélo-partage et de transport intelligent de Hamilton, indique que le programme de vélo-partage respecte des principes bien définis de changement comportemental, en particulier le concept selon lequel la nature pratique et le prix sont des facteurs de motivation importants.

« Lorsque les vélos publics sont facilement accessibles, un plus grand nombre de résidents choisissent de les utiliser », explique Peter. « Les usagers du système, les médias et d’autres villes ont salué le programme de vélo-partage de Hamilton, qu’ils ont qualifié d’important moteur de changement en faveur du transport actif à Hamilton. Les usagers interrogés ont affirmé utiliser le vélo plus souvent et conduire moins (70 %) et utiliser le réseau de vélo-partage pour se rendre au transport collectif (30 %). Plus de la moitié d’entre eux utilisaient le vélo une fois par mois ou moins avant de commencer à utiliser les vélos du programme vélo-partage, ce qui indique que leur comportement a changé. »

Les programmes de vélo-partage offrent de nombreux avantages sur le plan de la durabilité, de l’environnement et de la santé, notamment en réduisant l’utilisation des véhicules à un seul occupant, en éliminant la nécessité d’augmenter le nombre de routes et en réduisant l’entretien des routes, en augmentant l’espace disponible pour les rues complètes et la végétation dans les rues, en augmentant les niveaux d’activité physique et en réduisant les mesures d’atténuation et d’adaptation en matière de changement climatique.

Technologie de vélo intelligent

Les systèmes de vélo-partage de troisième génération comprennent habituellement des kiosques ou des terminaux reliés à l’aide de brides d’amarrage. Si un utilisateur veut utiliser un vélo, il doit utiliser le terminal pour y faire glisser sa carte de crédit ou insérer sa clé à la baie d’amarrage.

« Même si ces systèmes représentent la norme dans les grandes villes, le système de vélos intelligents prend rapidement de l’ampleur dans les villes de taille moyenne », ajoute Peter. « En vertu de ce nouveau système conçu par Social Bicycles Inc., chaque vélo est relié au réseau de données cellulaires et l’utilisateur peut prendre un vélo en utilisant son nom d’utilisateur et son mot de passe. Les vélos peuvent être laissés n’importe où, et non seulement aux baies d’amarrage. De plus, des appareils GPS installés sur les vélos permettent l’enregistrement du parcours du vélo et les utilisateurs peuvent réserver un vélo 15 minutes avant leur déplacement. »

L’installation et l’exploitation de stations de vélos intelligents sont moins coûteuses que celles des supports à vélo. Les vélos sont auto-suffisants et fournissent à la ville et à l’exploitant de grandes quantités de données qui peuvent être utilisées pour la planification future des réseaux cyclables et des projets d’expansion du système de vélo-partage.

Transférabilité du programme à d’autres collectivités

Selon Peter, le système de vélo-partage de Hamilton a démontré que les villes dont le centre est d’une certaine densité et dont les secteurs périphériques sont de plus faible densité peuvent exploiter un système de vélo-partage public pouvant être financièrement stable et pouvant répondre aux besoins des résidents vivant dans la zone desservie.

« Ces systèmes peuvent relier les utilisateurs aux noyaux de transport collectif en leur permettant de compléter les premiers et derniers kilomètres de leur déplacement en vélo, que les vélos peuvent être utilisés à des fins récréatives au début des sentiers et qu’ils peuvent aider les résidents à accomplir de courts trajets jusqu’à leur travail. Les processus utilisés à Hamilton pour la localisation des stations, la planification d’affaires, les analyses de marché, les études de faisabilité, la mobilisation du public et l’exploitation continue sont tous des ressources transférables. »

Avant de recommander la proposition gagnante au Conseil des transports urbains de l’ATC, le Comité permanent des transports durables a examiné quatre autres projets : les projets pilotes de rues piétonnes (Ville de Montréal); le programme pilote de stationnement pour vélos (région de Peel); le programme de vélos de Parkdale (TransLink); et le programme Transforming the Way Toronto Moves (Metrolinx).

Tous les candidats présenteront leur projet pendant la séance de remise des prix de 2016 au Congrès et à l’exposition de l’ATC

 


Merci à nos commanditaires premier